Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Chroniques d'un poétosophe
18 août 2018

Sombres pensées

tete bois

Le poète passe le sombre de ses nuits et de ses journées,

Bien à l'abri, dans le coffre-fort de ses silencieuses pensées.

Figées dans la fournaise, bien plus grosses que des poings,

Elles s'agrippent au décor, des creux jusqu'en bas des reins.

 

Le rituel chasse les fissures, les transforme en poussières,

Rouillée tel un clou séculaire à l'entrée du vieux cimetière,

La mémoire refoule ses hontes, manifeste en poussée folle,

Légèrement habillée, dans l'obscurité plus rien ne l'affole.

 

Le défilé tempère sous les masques les ardeurs coupables,

Des croûtes d'ignorance tombent une à une sur les tables,

Les remparts sont couverts de sang en haut de l'affiche,

Le combat se remplit d'orages qui cherchent leur niche.

 

Corbeaux, maudits vautours, têtes basses préfèrent trahir,

Intestins, tripes et viscères se glorifient entre eux de vomir.

Les bras cassés assomment de coups le boxeur sur le ring,

Dont les veines violettes éclatent en déchirant leur string.

Publicité
Publicité
Commentaires
Chroniques d'un poétosophe
Publicité
Chroniques d'un poétosophe
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 68
Publicité